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jeudi 25 décembre 2014

UNIFORMES DU CORPS DES VOLONTAIRES BELGES AU MEXIQUE (5/5).

PLANCHE 5 : OFFICIERS - TENUES DE CAMPAGNE

  1. Colonel (Van der Smissen). Les bottes sont munies d'éperons mexicains.  Il porte, glissé dans la ceinture de laine, un revolver.  Le Mat à percussion de fabrication française (1861 à 1863).  L'armée belge ne possédait avant 1878 aucun revolver réglementaire.  Les sabres étaient des deux modèles de 1850 - 53.  Le fourreau du sabre d'officier à pied se terminait par un dard à branches inégales, celui d'officier monté présentant un dard à branches égales.
  2. Capitaine des troupes montées.  Il est armé d'un pistolet-revolver du système Jean-Baptiste Devisme (1855).
  3. Capitaine.  Il porte le képi du modèle autrichien.
  4. Major.  Il porte un veston du modèle porté dans la marine et le bonnet de police. Il est armé du revolver Lefaucheux, modèle 1858, fabriqué à Liège.  Au Mexique, les officiers ne purent renouveler leur garde-robe.  Aussi, maintes fantaisies allaient s'introduire dans la tenue vestimentaire.  Plusieurs allèrent jusqu'à porter des vestons civils sur lesquels ils avaient fait coudre des soutaches sur les manches.
  5. Capitaine.  Il est armé d'un Colt Dragoon.  En campagne, les officiers firent usage de la large écharpe rouge de laine ou de flanelle, dont le double tour protégeait le bas-ventre contre les dysenteries, et les hanches cotre la fatigue du ceinturon.

UNIFORMES DU CORPS DES VOLONTAIRES BELGES AU MEXIQUE (4/5).

PLANCHE 4 : OFFICIERS

  1. Capitaine adjudant major (Chazal). A la différence des autres officiers, il portait aux manches des soutaches d'argent et non d'or.
  2. Colonel en grande tenue (Van der Smissen).
  3. Major en grande tenue et capote. Brandebourgs, galons et boutons d'or.
  4. Lieutenant en tenue de ville ou de campagne (Van der Straten).  Les brandebourgs étaient en soie noire.  Des olives noires remplacent les boutons dorés.
  5. Médecin de bataillon.  Même tenue que les officiers avec broderie d'or et au col.  Le médecin de régiment portait une broderie en or aux parements des manches.

UNIFORMES DU CORPS DES VOLONTAIRES BELGES AU MEXIQUE (3/5).

PLANCHE 3 : CANTINIERES ET MUSIQUE

  1. Cantinière grande tenue 1864 - 1865. Sa tunique est ornée de sept brandebourgs.
  2. Clairon coiffé du bonnet de police 1864 - 1865 (En haut à droite).
  3. Chef de musique.  Il avait le rang d'adjudant dont il portait la tenue et les grades.  Sa plaque de ceinturon portait une lyre (Centre).
  4. Cantinière 1865 - 1866.  Elle porte un tonnelet de bois peint aux couleurs mexicaines (En bas à gauche).
  5. Tambour 1865 - 1866.  Le port du couvre-nuque roulé en turban était fréquent.  Les caisses étaient identiques au modèle en usage dans l'armée belge.  Les cercles étaient peints aux couleurs mexicaines, disposées en dents de loup.


UNIFORMES DU CORPS DES VOLONTAIRES BELGES AU MEXIQUE (2/5).

PLANCHE 2 : TROUPE 1865 - 1867

  1. Grenadier - Morelia 1865.  Il porte le sombrero indigène.  Les jambières qui s'étaient avérées fort incommodes au cours des marches avaient été abandonnées.
  2. Sergent des voltigeurs - Morelia 1865 (en haut à droite).  Les magasins français furent mis à contribution pour pourvoir au remplacement de plusieurs effets usés.  Les volontaires allaient être pourvus de pantalons de toile grise taillées "à la zouave".
  3. Au cours des dernières campagnes de 1866, la silhouette du volontaire belge allait s'apparenter à celle de toutes les unités d'infanterie européennes engagées au Mexique, hormis les zouaves.  Cette uniformité révélait l'effort considérable que les magasins français avaient fourni pour équiper les autres corps dont les approvisionnements s'étaient avérés insuffisants (centre).
  4. Cantinier (en bas à gauche).
  5. Sergent des troupes montées.  A la suite du combat de Marin, les Belges purent constituer deux compagnies montées.  Les cavaliers furent dotés par l'intendance française de bottes transformées "à l'écuyère".  A cause de la pénurie d'armes blanches, les volontaires utiliseront leur fusil armé du yatagan en guise de lance.  Notre sergent est armé d'une carabine du type Minié et d'un sabre-baïonnette "yatagan" français.  Il porte la médaille française de la campagne du Mexique.

UNIFORMES DU CORPS DES VOLONTAIRES BELGES AU MEXIQUE (1/5).

PLANCHE 1 : TROUPE 1864 - 1865

  1. Grenadier de faction à la caserne du Maegdendaele à Audenarde. Vêtu de la capote, il est armé d'un fusil fourni par le ministère de la Guerre, en attendant la carabine Enfield, dont 2000 exemplaires avaient été commandés auprès d'une fabrique d'armes de Liège.
  2. Le chapeau couvert de sa toile blanche, c'est dans cette tenue que le volontaire quittera Audenarde sous la pluie, avec le premier contingent, le vendredi 14 octobre 1864.
  3. Grenadier en tenue réglementaire (centre). Le chapeau de feutre était semblable à celui porté par les carabiniers de l'armée belge. La tunique du volontaire était taillé dans un drap bleu roi. Brandebourgs (10 devant, 4 derrière) et gallons aux couleurs distinctes: rouge pour les grenadiers, vert pour les voltigeurs, blanc pour les musiciens et les cantinières. Culotte gris bleu à passepoil de couleur distinctive. Molletières de cuir jaune, guêtres de toile. Le volontaire est armé du fusil Enfield cal.13 mm, une arme de qualité pour l'époque.
  4. Voltigeurs sur la route de Vera-Cruz à Mexico (en bas à gauche). Le chapeau étant jugé encombrant au cours des marches, il fut prescrit de porter le bonnet de police et un mouchoir en guise de couvre-nuque. Le 22 février 1865, le colonel Van der Smissen arrêta que le chapeau ne pouvait plus être porté que couvert de la coiffe. Très vite les volontaires adoptèrent le képi, confectionné principalement dans l'étoffe récupérée des capotes.
  5. C'est dans cette tenue que les voltigeurs commandés par Tijdgadt combattront le 11 avril 1865 à Tacambaro. Les Belges avaient adopté la musette utilisée par les français, et qui s'avérait fort commode, limitant notamment le port de l'encombrant havresac au cours des expéditions.